"C'est eux le Grand Paris"... ils sont sur le point d'être expropriés - Reportage du Magazine SOCIETY

Date : Publié par Tags : , , , , , , , , , ,

Dans son article intitulé « C’est eux, le Grand Paris », le Magazine Society (édition du 27 avril 2023, numéro 204) donne la parole aux habitants du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis dont le logement est exproprié par la Société du Grand Paris : « les travaux du Grand Paris sont censés désenclaver leurs villes… mais ces habitants ne le verront pas ou d’encore plus loin ». avocat expropriation

L’article évoque aussi comment Maître Gilles CAILLET défend ces propriétaires expropriés devant le Juge de l’expropriation face à la Société du Grand Paris. Quelques extraits de l’article : specialiste expropriation

« La plupart des personnes que je rencontre habitent depuis longtemps dans le bien exproprié, explique l’avocat Gilles CAILLET, qui défend plusieurs familles dans ce cas. Cela fait 10, 20, 30 ans qu’ils sont là. Je m’occupe même d’une dame qui doit habiter sur place depuis 60 ans… Pour eux, c’est un cataclysme. C’est tellement dur de perdre sa maison, c’est quelque chose d’intime. Comme perdre un membre de sa famille. »

« A quelques jours de Noël, une lettre recommandée atterrit dans leur boite aux lettres : leur maison est expropriée… Maître Gilles CAILLET est appelé à la rescousse. Pour eux, il n’est pas question de s’opposer à la vente forcée, mais de négocier de meilleures indemnités. La première somme proposée au couple n’est pas satisfaisante… Dans le coin les prix de l’immobilier ont explosé.» avocat expropriation

►« On traite des immeubles, mais il ne faut pas oublier qu’il y a des habitants dedans », développe Maître CAILLET

«Quatrième étage du tribunal de Paris. Dans une salle de cet immense édifice de verre et d’acier, Maître Gilles CAILLET s’installe face au juge de l’expropriation, autour d’une table ronde. Ce jour-là, plusieurs dossiers sont à l’étude, dont celui d’une maison près d’un cimetière au Perreux-sur-Marne. Charge au juge de fixer les indemnités. Chacun parle à tour de rôle. On soupèse les caractéristiques du logement, on parle superficie et prix du mètre carré, sous le regard inquiet des expropriés. specialiste

"Mes clients ont du mal à comprendre que le débat sur la maison de leur vie se résume à des questions de surface et de prix", dit l’avocat. Oublier l’aspect humain, c’est l’un des reproches majeurs faits au traitement des affaires de ce genre. "C’est beaucoup trop administratif, développe Maître Gilles CAILLET. On traite des immeubles, mais il ne faut pas oublier qu’il y a des habitants, des occupants, des gens dedans."

Lorsque la décision judiciaire tombe, ils peuvent respirer un grand coup : le montant qu’ils recevront s’élève à plus du double de la somme initiale. ».

Gilles CAILLET avocat specialisé dans la défense des propriétaires touchés par les expropriations du chantier du Grand Paris